Sergent Antoine François

SERGENT Antoine François (1751-1847)
Né à Chartres, mort à Nice. Fils d'un arquebusier aisé, Sergent fut envoyé à Paris apprendre le dessin et la gravure dans l'atelier d'Augustin de Saint-Aubin. A son retour à Chartres il fit des gravures, entre autres quelques jolies vues de sa ville natale. En 1780 il se fixa à Paris et, dès 1783, se mit à imiter les aquatintes de Janinet. Il publia de nombreuses suites (en couleurs) de portraits, de costumes, de paysages et de sujets divers soit seul, soit en collaboration avec sa future femme, Émira Marceau, alors Veuve Champion de Cernel, ou avec les éditeurs Blin, Lewachez et autres. Sous la Révolution, Sergent fut secrétaire du club des Jacobins et l'un des ordonnateurs des fêtes civiques. Exilé deux fois en 1797 et en 1800, il fit des séjours en Suisse et dans l'Italie du Nord, puis il s'installa à Nice. Il passe pour être le prototype du fameux conventionnel des Misérables.

SERGENT Antoine François
(1751-1847)

Né à Chartres, mort à Nice. Fils d'un arquebusier aisé, Sergent fut envoyé à Paris apprendre le dessin et la gravure dans l'atelier d'Augustin de Saint-Aubin. A son retour à Chartres il fit des gravures, entre autres quelques jolies vues de sa ville natale. En 1780 il se fixa à Paris et, dès 1783, se mit à imiter les aquatintes de Janinet. Il publia de nombreuses suites (en couleurs) de portraits, de costumes, de paysages et de sujets divers soit seul, soit en collaboration avec sa future femme, Émira Marceau, alors Veuve Champion de Cernel, ou avec les éditeurs Blin, Lewachez et autres.
Sous la Révolution, Sergent fut secrétaire du club des Jacobins et l'un des ordonnateurs des fêtes civiques. Exilé deux fois en 1797 et en 1800, il fit des séjours en Suisse et dans l'Italie du Nord, puis il s'installa à Nice. Il passe pour être le prototype du fameux conventionnel des Misérables.

	Chartres Chartres (Place des Épars). Dessin et gravure de Sergent H. 0,165 x L. 0,257.
Sergent exposa, au Salon de 1793, des vues de Chartres, dont il était originaire. Cette planche, placée dans son œuvre au Cabinet des Estampes, est restée sans titre. Mais une mention manuscrite précise qu'il s'agit de la Place des Épars, à Chartres, et, comme la pièce est dans la manière des autres eaux-fortes consacrées par Sergent à sa ville natale, il ne semble pas qu'il y ait lieu de suspecter le bien fondé de ce renseignement. Sergent ajouta plus tard à son nom celui de Marceau.

Chartres

Chartres (Place des Épars).
Dessin et gravure de Sergent
H. 0,165 x L. 0,257.

Sergent exposa, au Salon de 1793, des vues de Chartres, dont il était originaire. Cette planche, placée dans son œuvre au Cabinet des Estampes, est restée sans titre. Mais une mention manuscrite précise qu'il s'agit de la Place des Épars, à Chartres, et, comme la pièce est dans la manière des autres eaux-fortes consacrées par Sergent à sa ville natale, il ne semble pas qu'il y ait lieu de suspecter le bien fondé de ce renseignement.
Sergent ajouta plus tard à son nom celui de Marceau.

	Marceau. Marceau... Sergent Marceau ad vivum pinxit sculpt... an VI... Aquatinte en noir. Épreuve de premier tirage, Comme l'indiquent les caractères ombrés du nom de Marceau. H. 0,420 x L. 0,320.
Ce portrait fut peint par Sergent au cours d'une visite faite à son beau-frère, le général de la première République, qui devait mourir peu de temps après à vingt-sept ans, à Altenkirchen (environs de Coblentz). La probabilité de la ressemblance avec le modèle est donc très grande. La planche a été tirée tour à tour en noir et en couleurs à la poupée. Elle figura au Salon de 1798. Sergent avait ajouté à son nom, celui de sa femme Marie, dite Émirat Marceau.

Marceau.

Marceau... Sergent Marceau
ad vivum pinxit sculpt... an VI...
Aquatinte en noir.
Épreuve de premier tirage,
Comme l'indiquent les caractères ombrés du nom de Marceau.
H. 0,420 x L. 0,320.

Ce portrait fut peint par Sergent au cours d'une visite faite à son beau-frère, le général de la première République, qui devait mourir peu de temps après à vingt-sept ans, à Altenkirchen (environs de Coblentz).
La probabilité de la ressemblance avec le modèle est donc très grande.
La planche a été tirée tour à tour en noir et en couleurs à la poupée. Elle figura au Salon de 1798.
Sergent avait ajouté à son nom, celui de sa femme Marie, dite Émirat Marceau.

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