COCHIN   Charles Nicolas (Le Père)
(1688-1754)

Un des meilleurs graveurs du XVIIe siècle, et sans doute le plus complet de tous.
Né à Paris le 29 février 1688, fils d'un peintre qui le destina à la peinture, c'est seulement à vingt-deux ans que Charles Nicolas Cochin se mit à graver. Il donna d'abord de grandes planches à sujets historiques ou religieux, soit d'après des maîtres anciens, soit d'après des artistes de son temps.
Agréé à l'Académie le 26 février 1729, académicien le 31 août 1731, il avait alors trouvé sa véritable voie et s'était consacré à l'interprétation de ses plus notoires contemporains : il avait été des premiers graveurs de Watteau, et plusieurs de ses estampes d'après ce maître comptent parmi les plus belles traductions qu'on ait données de ses peintures (le Bosquet de Bacchus, la Mariée de village, l'Amour au Théâtre Italien, l'Amour au Théâtre François, etc.); il a gravé aussi Ch. A. Coypel (Poltronnerie de Sancho à la chasse), Lancret (entre autres, le Jeu de Colin-Maillard,), Chardin (la Petite fille aux cerises, la Fontaine, la Blanchisseuse, l'Écureuse, etc.), J. f .de Troy (par exemple, le Jeu du pied-de-bceuf,); enfin il a gravé son fils, avec deux des quatre grandes compositions que ce dernier avait dessinées lors des fêtes du mariage du Dauphin fils de Louis XV avec l’infente d’Espagne en 1745 : le Bal paré et le Bal masqué . Son oeuvre, riche de plus de 500 pièces, comprend aussi des portraits, des tableaux historiques, mythologiques, religieux, des paysages, des vignettes, des ornements, etc. Admirable virtuose de l'eau-forte, buriniste aussi savant que discret, interprète aussi «artiste» qu'il est possible de l'être, jamais négligé, jamais monotone, jamais diffus ni pesant, sachant comprendre une peinture, sachant varier sa manière et l'adapter au maître qu'il traduit, sachant enfin s'effacer derrière ce maître et faire oublier son propre mérite, tel est Charles Nicolas Cochin le père, qui unit à ses talents professionnels les plus belles qualités françaises: intelligence, mesure et clarté.
Il mourut le 5 juillet 1754, depuis longtemps veuf de Louise-Madeleine Horthemels (laquelle était graveur, comme ses deux soeurs, femmes l'une du graveur N.-H. Tardieu et l'autre du peintre A. S. Belle) et laissant un fils qui devait le dépasser en célébrité.


Le Bosquet de Bacchus.
Gravé par Charles-Nicolas Cochin le père.
H. 0,304 x L. 0,401.
E. Dacier et A. Vuaflart, n° 265.

Cette estampe est une des 22 pièces gravées d'après Watteau qui furent annoncées en bloc au Mercure de décembre 1727 comme se trouvant alors en vente chez le marchand François Chereau. La peinture originale appartint à Jullienne; elle est aujourd'hui en Angleterre.
L'excellent artiste qu'est Cochin le père compte parmi les premiers en date des graveurs de Watteau, et ses pendants, à sujets de la Comédie-Italienne, « Belle n'écoutez rien, Arlequin est un traître... » et « Pour garder l'honneur d'une belle...», sont à coup sûr parmi les plus anciennes interprétations de peintures du maître. Le rapprochement, entre ces deux pièces, assez sèches et monotones, d'une part, et le Bosquet de Bacchus, si souple et si nuancé, de l'autre, permet non seulement de mesurer la distance qui sépare les peintures originales, lesquelles appartiennent à deux périodes bien distinctes de la production de Watteau, mais aussi d'apprécier l'évolution accomplie parallèlement par le graveur et sa remarquable adaptation à la manière du peintre qu'il avait à traduire.


 Histoire de Don Quichotte: Poltronnerie de Sancho à la chasse.
Gravé par Charles-Nicolas Cochin le père.
H. 0,271 x L 0,330.

C'est quelque chose d'extrêmement médiocre que la suite gravée d'après l'Histoire de Don Quichotte de Ch.-A. Coypel: la fantaisie (bien solennelle, il est vrai), et le peu qu'il y avait de comique dans les compositions peintes et les tapisseries tissées d'après ces compositions, ont disparu par suite de leur réduction en estampes; les scènes ont pris l'aspect le plus morne et le plus lourdement caricatural qui se puisse voir. Il n'en faut pas moins considérer l'importance historique de cette entreprise à laquelle une dizaine de graveurs ont collaboré et la représenter ici par une pièce.
Ch.-A. Coypel avait reçu la commande de cartons destinés à la Manufacture des Gobelins d'après l'Histoire de Don Quichotte ; il en exécuta 24 de 1714 à 1727, auxquels quatre autres s'ajoutèrent ensuite : un en 1731, un en 1732, un en 1734 et un en 1751.
En 1723, le peintre passa un traité d'association avec Ch. Martinot, Ph. Le Reboullet et J. de La Motte, en vue de faire graver ces cartons et d'en publier les estampes à frais communs. De 1723 à 1734, 24 pièces furent mises au jour; une 25, fut ajoutée plus tard. L. Surugue, Cochin le père, Joullain, Ravenet, Hamard, C.-N. Silvestre, Magdeleine Horthemels-Cochin, Beauvais, N.-J.-B. de Poilly et N ;-H. Tardieu ont signé ces planches, dont l'aspect généralement terne et sec éveille aussitôt l'idée d'une peinture mal dégagée de la tradition du XVIIe siècle. Elles eurent un grand succès et furent copiées en réduction pour servir d'illustration à plusieurs éditions de l'ouvrage de Cervantès.
Dans les gravures d'après l'Amour précepteur (1730), Jeu d'enfant (1731), l'Amour de village et l'Amour de ville (1732), dues à Lépicié, on voit au contraire comment la peinture de Coypel s'est éclaircie et allégée sous l'influence de Watteau.


Le Jeu de Colin-Maillard.
Gravé par Charles-Nicolas Cochin le père.
 H. 0,415 x L. 0,607.
E. Bocher, Lancret, n° 42.

J'aimerois bien ce badinage,
Jeunes beautés, foibles Epoux,
Si souvent il n'étoit l'image
Du vrai qui se passe chez vous.

« C'est un charmant et riche paysage, dans lequel une assemblée de jeunes gens, bien plus galants que rustiques, qui jouent à colin-maillard, font des niches et tendent des pièges à celui qui a les yeux bandés... » Ainsi s'exprime le Mercure de décembre 1739, ou l'estampe est annoncée.
La peinture avait figuré au Salon de 1737. L'excellente gravure de Cochin traduit à merveille cette composition, directement inspirée de Watteau, et qui suffirait à résumer la manière de Lancret. On remarquera la sobre maîtrise avec laquelle le graveur a traité les parties d'architecture et de paysage qui servent de cadre et de fond au groupe, trop nombreux et trop papillotant, des personnages mis en scène.
Le Jeu de Colin-Maillard est de beaucoup la meilleure pièce d'une suite de quatre estampes, dont les trois autres, le Jeu de cache-cache Mitoulas, le Jeu du pied-de-bœuf et le Jeu des quatre coins, ont été gravées par N. de Larmessin.
LANCRET (Nicolas).


« Simple dans mes plaisirs... »
La Petite fille aux cerises.

Gravé par Charles-Nicolas Cochin le père.
H. 0,208 x L. 0,176.
E. Bocher, Chardin, n° 43; J. Guiffrey, n° 193.

 La Fontaine.

Gravé par Charles-Nicolas Cochin le père.
H. 0,297 x L. 0,255.
E. Bouher, Chardin, n° 21; J. Guiffrey, n° 236.

L'estampe, annoncée au Mercure de juillet 1738 comme mise en vente chez le graveur, reproduisait une peinture ayant figuré au Salon de l'année précédente sous le titre: « Une petite fille assise s'amusant avec son déjeuner ». Cette peinture est aujourd'hui dans la collection Henri de Rothschild.
En même temps que la Petite fille aux cerises, Cochin gravait et publiait un pendant, la Petite fille au moulin à vent « Sans soucis, sans chagrins.. », intitulée par Bocher le Jeune soldat, dont le tableau avait aussi figuré au Salon de 1737.
Cochin le père est un incomparable traducteur de Chardin; il est supérieur même à Lépicié, qui pourtant a donné d'excellentes gravures d'après le maître intimiste. La Petite fille aux cerises, la Fontaine et la Blanchisseuse comptent parmi ses plus beaux titres de gloire. Rien n'égale la parfaite science avec laquelle il a établi la gamme de ses valeurs et permis au blanc pur du papier de jeter une note éclatante au milieu d'une riche harmonie de gris qui font à ce chant central comme un doux et calme accompagnement. Il ya dans ces planches un sentiment, une simplicité et une mesure qui sont le dernier mot de l'art du graveur.

Cette estampe est le pendant de la Blanchisseuse, aussi gravée par Cochin le père.
Elle fut annoncée au Mercure de juin 1739.
La peinture, datée de 1733, avait été exposée au Salon de 1737. Quand elle fut gravée, elle appartenait à Antoine de La Roque, l'ami de Watteau; elle se trouve aujourd'hui au musée de Stockholm. Une répétition, qui figura au Salon de 1773, est conservée dans la collection Jahan-Marcille.

 

 

 

 

 

 

 


Décoration du bal masqué donné par le roi dans la Grande Galerie de Versailles (1745).
Gravé par Ch.-N. Cochin le père.
H. 0,448 L. 0,743 (y compris l'encadrement).
Jombert, n° 126.

En 1745, ayant à commémorer les fêtes données par le roi à l'occasion du mariage du Dauphin avec l'Infante Marie-Thérèse d'Espagne, Cochin le fils choisit quatre scènes qu'il dessina d'après nature: la Cérémonie du mariage dans la chapelle de Versailles, le 23 février, gravée par lui-même l'année suivante; la Décoration de la salle de spectacle, construite dans le Manège couvert de la Grande Écurie de Versailles, pour la représentation de la Princesse de Navarre, donnée le jour du mariage, qu'il grava pareillement l'année suivante (le dessin est au Musée du Louvre) ; la Décoration du bal paré, donné par le roi le 24 février, dans la même salle du Manège couvert, transformée en seize heures, après avoir servi de salle de spectacle (le dessin, que grava Cochin le père, est au musée du Louvre) ; c'est aussi Cochin le fils qui dessina et grava le billet d'invitation pour ce bal; enfin la Décoration du bal masqué, donné par le roi dans la Grande Galerie de Versailles, dans la nuit du 25 au 26 février 1745, dont la gravure, comme celle de la pièce précédente, fut exécutée par Cochin le père en 1746 (le dessin est aussi au Louvre).
Vingt mois après ces fêtes, la Dauphine mourait (c'est encore Cochin qui dessina et grava sa pompe funèbre à Saint-Denis et à Notre-Dame, les 5 septembre et 24 novembre 1746) ; et le 9 février 1747, le Dauphin se remariait avec Marie-Josèphe de Saxe. Il y eut à cette occasion de nouvelles fêtes à Versailles dont le programme fut calqué sur celui de 1745 : illuminations, bals, représentations théâtrales, mais Cochin n'en a retenu que deux épisodes. Il a dessiné
la Grande illumination faite à Versailles, le jour du mariage (la gravure est d'Ingram) ; et, outre le billet d'invitation au bal paré, donné le même soir dans la salle du Manège construite en 1745, une autre grande pièce, le Jeu tenu par le roi et la reine dans la Grande Galerie de Versailles , qu'il a gravée lui-même et laissée inachevée.
On a l'état de paiement de ces derniers travaux : l'Illumination, le Jeu du Roi et le billet d'entrée au bal furent payés à Cochin 5250 livres: 1.250 pour les dessins et 4.000 pour les gravures.
Les quatre estampes des fêtes de 1745 furent exposées au Salon de 1750, en même temps que les deux dessins des fêtes de 17 47. Pour ces derniers, le livret porte: « les deux desseins se gravent actuellement ».
On a dit, dans l'introduction, à quel point étaient remarquables ces brillantes compositions, pour la traduction desquelles Cochin le fils a été aidé par son père comme par un autre lui-même. Importantes par leurs qualités, par leurs dimensions, par la place qu'elles occupent à une date où la gravure française va abandonner les voies qu'elle suivait depuis un quart de siècle, elles le sont aussi par les scènes qu'elles représentent et par le rôle qu'elles ont joué dans la carrière de leur auteur.
Il faut s'arrêter en particulier sur l'estampe représentant le Bal masqué du 25 février 1745, dit « le bal des Ifs ». Le dernier jour des fêtes données en l'honneur du premier mariage du Dauphin, après le grand appartement, le jeu de la reine, commencé à six heures dans la Galerie des Glaces, et le grand couvert, il y eut bal masqué à minuit. La cohue que l'on vit à cette soirée est devenue, dans la composition de Cochin, une foule élégante, évoluant à l'aise dans le magnifique décor de la Grande Galerie, ruisselante de lumières. On distingue, vers le milieu de l'estampe, quelques personnages non masqués: c'est la reine, le Dauphin en jardinier, tenant par la main la Dauphine en bouquetière; derrière eux, le duc et la duchesse de Chartres. Si le roi ne se trouve pas dans ce groupe, c'est qu'il est un des huit personnages travestis en ifs taillés que l'on voit, à droite, entrer dans la salle du bal et autour desquels manœuvre un groupe de femmes essayant d'attirer l'attention du roi, à la faveur de son incognito. Celle qui doit l'emporter est là dans tout l'éclat de sa jeune beauté : le profil de femme que le graveur a marqué au milieu du groupe, causant avec un des ifs mystérieux, n'est autre que le profil de Mme Lenormant d'Étioles, la future marquise de Pompadour. La liaison devait s'ébaucher quelques jours après cette première rencontre, au bal donné par la Ville de Paris, à l'Hôtel de Ville, le 28 février.
Entré à la Cour par la petite porte, le dessinateur et graveur des Menus-Plaisirs fut remarqué par Mme de Pompadour dès les débuts de la favorite à qui ne pouvait pas déplaire cet épisode capital de sa vie, si adroitement introduit dans la commémoration d'une fête officielle. Il s'élèvera en même temps qu'elle, deviendra son familier et l'un de ses conseils en matière de beaux-arts, et quand elle mourra (I764), il retrouvera auprès de son frère, "le Mis de Marigny, son ancien « élève », lors du voyage d'Italie de I749-I75I, devenu directeur des Bâtiments du Roi, la haute protection et la situation privilégiée dont il avait bénéficié auprès d'elle.


« En vain, je vaudrais m'en défendre...»
Le jeu du pied-de-bœuf.

Gravé par Charles-Nicolas Cochin le père.
 H. 0,340 x L. 0,274.
Épreuve de l'état terminé, avant toute lettre.

Le Mercure d'avril 1735 annonce la mise en vente de cette estampe « très piquante », où l'on voit « deux charmantes personnes qui jouent au pied-de-bœuf avec un aimable cavalier dans un beau et riche paysage ». « A cause des habits et des modes, ajoute le Mercure, M. de Troy a daté celle-ci de 1725, temps auquel le tableau a été fait. Nous osons à cette occasion prier les peintres et les graveurs, au nom du public et de tous les curieux, de mettre toujours l'année à leurs ouvrages. Cela fait toujours plaisir et ne peut jamais être blâmé...» Malheureusement pour les historiens et les amateurs de l'estampe, ce souhait judicieux a rarement été exaucé !
Le renseignement donné par l'estampe et le Mercure est exact: la gravure de Cochin est postérieure de dix ans à la peinture de J.-F. de Troy, laquelle avait figuré à l'Exposition de l'Académie de 1725. (G. Wildenstein, le Salon de 1725,).
Dans son ouvrage Graveurs et marchands d'estampes au XVIIIe siècle,
M. François Courboin considère cette estampe du Jeu du Pied-de-bœuf comme une des dernières en date parmi les pièces types de la manière de graver en honneur pendant le deuxième quart du XVIIIe siècle. Prenant pour exemple cette image lumineuse et bien équilibrée, où « le gros travail de Cochin le père est tellement pur, tellement juste, qu'on ne le remarque point », il montre comment les graveurs français « ont versé graduellement du style dans la calligraphie, de la grâce dans la fadeur ».
On peut mettre à côté du Jeu du Pied-de-bœuf deux autres planches de Cochin le père d'après de Troy, recommandables par des qualités pareilles: « Fuyez, Iris, fuyez... » et «Dans un roman, Philis, sous ce riant feuillage... »

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